Trouvez des poèmes qui contiennent tourmente - Page 1

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Le Printemps

[…]
Moi qui étais pensif et douloureux
Et qui n'avais du plaisir une goutte
Non plus que ceux que tourmente la goutte,
Vouloir me prit de ma chambre laisser
Pour un petit aller le temps passer
[…]

Je sens bannir ma peur et le mal que j'endure

[…]
Ô séjour aimable ! ô repos précieux !
Ô giron, doux support au chef qui se tourmente !
Ô mes yeux bien heureux éclairés de ses yeux !
Heureux qui meurt ici et mourant ne lamente !
[…]

Nos désirs sont d'amour la dévorante braise

[…]
Nos soupirs ses soufflets, et nos sens sa fournaise.
De courroux, ses marteaux, il tourmente notre aise
Et sur la dureté, il rabat nos malheurs,
Elle lui sert d'enclume et d'étoffe nos coeurs
[…]

La Lune

[…]
La nuit, suivez-la sur la dune,
Elle vous raille et vous tourmente ;
Avec ses caprices, la Lune
Est comme une frivole amante.
[…]

Le crépuscule du soir

[…]
S'éveillent lourdement, comme des gens d'affaire,
Et cognent en volant les volets et l'auvent.
A travers les lueurs que tourmente le vent
La Prostitution s'allume dans les rues ;
Comme une fourmilière elle ouvre ses issues ;
[…]


Le vin des chiffonniers

Souvent, à la clarté rouge d'un réverbère
Dont le vent bat la flamme et tourmente le verre,
Au coeur d'un vieux faubourg, labyrinthe fangeux
Où l'humanité grouille en ferments orageux,
[…]

J'aime si hautement que je n'ose nommer

[…]
On connaît le soldat aux exploits dangereux,
On connaît le nocher alors que la tourmente
Menace son vaisseau sur la mer véhémente,
Et aux braves desseins un esprit courageux.
[…]

Plutôt les pâles Soeurs me privent de lumière

[…]
Plutôt de Prométhée la douleur coutumière
Me tourmente toujours, et l'ardente fureur
Des filles d'Achéron, toujours pleines d'erreurs,
Bourrelle mon esprit d'une rage meurtrière,
[…]

Où pourra-t-on trouver en ce val de misère

[…]
Voguant dessus la mer serait mal à propos
D'y vouloir rechercher un assuré repos,
La mer de cette vie est toujours en tourmente ;
Et puis, comme aurais-tu un état arrêté
[…]

Le soir

[…]
Sans me parler ta tristesse m'implore :
Ce qu'on voit dans tes yeux n'est donc pas le bonheur ?
Quel vague objet tourmente ton envie ?
N'as-tu pas mon serment dans ton sein renfermé ?
Qui te rendra ta douce paix ravie ?
[…]