[…] L'Yonne tortueuse égare au loin ses eaux ! Oui, je veux vous revoir, poétiques ombrages, Bords heureux, à jamais ignorés des orages, Peupliers si connus, et vous, restes touchants, Qui m'avez inspiré jadis mes premiers chants […]
[…] En y rallumant le beau jour. Le Soleil radieux jamais ne se courrouce, Quelque fois il cache ses yeux : C'est quand la terre exhalle en amas odieux […]
[…] Estallant sur un lit ses misérables os, Et l'esprit, qui ne peut pour endurer mourir, Dont le feu violent jamais ne se termine, N'a moyen de trouver un lit pour son repos. […]
[…] Je fus le serf d'un oeil plus beau que nul autre oeil, Serf d'une tyrannie à nulle autre seconde, Et mon amour constant jamais n'eut son pareil. Il n'est amant constant qui en foi me devance, Diane n'eut jamais pareille en inconstance, […]
[…] Son coeur, son sang, ses yeux, si c'était là son corps. Si tu brûle à jamais d'une éternelle flamme, A jamais je serai un corps sans toi, mon âme, Les tombeaux me verront effrayé de mes cris, […]
[…] Deux brillants diamants sur qui la molle audace Du poinçon acéré ne laisse aucune trace, Non plus que sur mon coeur on n'a jamais pu voir Que le fer ni le feu aient eu aucun pouvoir. Ce sera pour complaire à la meurtrière vue […]