Trouvez des poèmes qui contiennent fureur - Page 1

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A longs filets de sang ce lamentable corps

[…]
Font servir mes soupirs à éventer ses fleurs.
Un bandeau de fureur épais presse mes yeux
Qui ne discernent plus le danger ni la voie,
Mais ils vont effrayant de leur regard les lieux
[…]

Bien que la guerre soit âpre, fière et cruelle

Bien que la guerre soit âpre, fière et cruelle
Et qu'un douteux combat dérobe la douceur,
Que de deux camps mêlés l'une et l'autre fureur
Perde son espérance, et puis la renouvelle,
[…]

Complainte à sa dame

[…]
Mon peché fut la cause , et non pas l'entreprendre;
Vaincu, j'ay voulu vaincre, et pris j'ay voulu prendre.
Telle fut la fureur de Scevole Romain :
Il mit la main au feu qui faillit à l'ouvrage,
Brave en son desespoir, et plus brave en sa rage,
[…]

Oui, mais ainsi qu'on voit en la guerre civile

[…]
Au corps mort du pays, aux cendres d'une ville,
Je suis le champ sanglant où la fureur hostile
Vomit le meurtre rouge, et la scythique horreur
Qui saccage le sang, richesse de mon coeur,
[…]

Réveil

[…]
Mes désirs s'envolent sans cesse
De la fureur à la finesse,
Le milieu est des coeurs bénins :
On peint la Chimère de même,
[…]


A Meline

Mais à qui mieux pourroy-je presenter
Ces petits chants, qu'à toy, douce Meline,
Mon Eraton, qui la fureur divine
Souflas en moy, qui me les fit chanter ?
[…]

La beauté

[…]
Désirs inassouvis par des baisers cuisants,
Nuits, combats, voluptés, souillures qu'on affronte
Dans l'infâme fureur des échevèlements !
Couche qui n'est pas vide et qu'on fuit, - fatale heure
De la coupable nuit dont même on ne veut plus,
[…]

L'idole

[…]
Pour étouffer ses cris ardents,
Tu retournas le mors dans sa bouche baveuse,
De fureur tu brisas ses dents ;
Elle se releva : mais un jour de bataille,
Ne pouvant plus mordre ses freins,
[…]

Elégie (2)

[…]
A loüer la Beauté qui te rend estimée,
Mesme au fort des tourments dont tu gesnes ma foy,
Pour avoir en fureur blasphemé contre toy.
Aussi n'eust pas souffert le doux feu qui m'anime
Qu'un dépit m'eust rendu coulpable de ce crime :
[…]

A M. Arnauld

[…]
Le serpent venimeux rampa dans les forêts,
La canicule en feu désola les campagnes,
L'aquilon en fureur gronda sur les montagnes.
Alors, pour se couvrir durant l'âpre saison,
Il fallut aux brebis dérober leur toison.
[…]