Trouvez des poèmes qui contiennent fond - Page 1

Trouvez des poèmes qui contiennent fond - Page 1

Le faisan doré

[…]
L'incarnat de son dos, les splendeurs incertaines
De sa queue où des grains serrés de vermillon
Sont alternés avec des traits noirs sur un fond
De riche, somptueuse et lucide améthyste,
Tout s'allume, tout luit...
[…]

Les caresses des yeux

[…]
Elles apportent l'âme aux limites de l'être,
Et livrent des secrets autrement ineffables,
Dans lesquels seul le fond du coeur peut apparaître.
Les baisers les plus purs sont grossiers auprès d'elles ;
[…]

A mon ami ***

[…]
Ce que ces heures fortunées
D’illusions environnées
Au fond de mon âme ont laissé ?
Oh ! c’est qu’elle était si jolie !
[…]

J'ouvre mon estomac, une tombe sanglante

J'ouvre mon estomac, une tombe sanglante
De maux ensevelis. Pour Dieu, tourne tes yeux,
Diane, et vois au fond mon coeur parti en deux,
Et mes poumons gravés d'une ardeur violente,
[…]

Réveil

[…]
Voyez au jardin les pensées
De trois violets nuancées,
Du fond rayonne un beau soleil :
Voilà bien des miennes l'image,
Sans odeur, sans fruit, sans usage,
[…]


Ballade sur les hôtes mystérieux de la forêt

[…]
Que le zéphyr caresse par bouffées.
Diane aussi, l'épouvante des loups,
Au fond des bois cache son coeur jaloux.
Son culte vit dans plus d'une chaumière.
Quand les taillis sont baignés de lumière,
[…]

Camille, quand la Nuit t'endort...

[…]
Tous deux, donner des pleurs aux choses envolées
Que l'oubli dédaigneux couvre de flots dormants,
Ou dans le vieux manoir, au fond des parcs superbes,
Pousser de l'éperon parmi les hautes herbes
Les pas précipités de nos chevaux fumants ?
[…]

L'amour à Paris

[…]
De Paris ! Périclès vit chez nous en exil,
Et nous nous amusons beaucoup. Quelle heure est-il ?
Évohé ! toi qui sais le fond de ces arcanes,
Depuis la Maison-d'Or jusqu'au bureau des cannes,
Toi qui portas naguère avec assez d'ardeur
[…]

La belle Véronique

[…]
Cette fois, par exemple, on éclata. Le rire,
Sonore et convulsif, orageux et profond,
Joyeux jusqu'à l'extase et gai jusqu'au délire,
Comme un flot de cristal montait jusqu'au plafond.
[…]

La nuit

[…]
Baisent ton sein, fleuri comme un bois de rosiers ?
Vois-tu, du fond de l'ombre où pleurent tes pensées,
Fuir les fantômes blancs des pâles délaissées,
Moins pâles de la mort que de leur désespoir ?
[…]