[…] Qui t'enivrais de toi comme eût fait un amant, Puisant à pleines mains dans ta propre existence, Comme un homme qui boit l'eau d'un fleuve en plongeant. Pour me convaincre, hélas ! montre-toi tout entière ; Dis-moi ce que tu sais... l'amère vérité. […]
[…] Le millet fermenté pour le peuple ruisselle ; Il mange, à ses repas, le nid de l'hirondelle, Et boit le vin sucré des rives de Kiang. Puis, sillonnant le lac, au pied des térébinthes, […]
[…] Voluptueusement, vers le foyer du jour Tourne sa tige et tend son avide calice, Et boit ton charme, Aurore, et rougit de délice... Et le germe tressaille aux chauds rayons d'amour. […]
[…] Épaissir le tissu de leur blanche toison. Dans les fertiles champs voisins de la Touraine, Dans ceux où l'Océan boit l'urne de la Seine, S'élèvent pour le frein des coursiers belliqueux. Ajoutez cet amas de fleuves tortueux : […]
[…] Il te fallait à toi l'atmosphère d'orage ; Quelque ravin bien noir où mugisse un torrent Qui boit et revomit l'écume de sa rage ; Quelque fauve bandit sur des rochers errant. […]
[…] Au sein du bois humide, où chaque feuille est verte, Où le gazon touffu boit la rosée en pleurs, Où l'espoir des beaux jours rit dans toutes les fleurs, Aux baisers du printemps, la rose s'est ouverte ; […]
[…] Coupables n'en sont pas l'Afrique ni l'Espagne, Ni ce peuple qui tient les rivages anglais, Ni ce brave soldat qui boit le Rhin gaulois, Ni cet autre guerrier, nourrisson d'Allemagne. […]