La puissance poétique de Alphonse de Lamartine - Page 1

La puissance poétique de Alphonse de Lamartine - Page 1

A Elvire

Oui, l'Anio murmure encore
Le doux nom de Cynthie aux rochers de Tibur,
Vaucluse a retenu le nom chéri de Laure,
[...]

Alphonse de Lamartine

A la grande chartreuse

Jéhova de la terre a consacré les cimes ;
Elles sont de ses pas le divin marchepied,
C'est là qu'environné de ses foudres sublimes
[...]

Alphonse de Lamartine

Adieu

Oui, j'ai quitté ce port tranquille,
Ce port si longtemps appelé,
Où loin des ennuis de la ville,
[...]

Alphonse de Lamartine

Adieux a la mer

Murmure autour de ma nacelle,
Douce mer dont les flots chéris,
Ainsi qu'une amante fidèle,
[...]

Alphonse de Lamartine

Apparition

Toi qui du jour mourant consoles la nature,
Parais, flambeau des nuits, lève-toi dans les cieux;
Etends autour de moi, sur la pâle verdure,
[...]

Alphonse de Lamartine

Chant d'amour (I)

Naples, 1822.

Si tu pouvais jamais égaler, ô ma lyre,
[...]

Alphonse de Lamartine

Chant d'amour (II)

Un de ses bras fléchit sous son cou qui le presse,
L'autre sur son beau front retombe avec mollesse,
Et le couvre à demi :
[...]

Alphonse de Lamartine

Chant d'amour (III)

Pourquoi sous tes cheveux me cacher ton visage ?
Laisse mes doigts jaloux écarter ce nuage :
Rougis-tu d'être belle, ô charme de mes yeux ?
[...]

Alphonse de Lamartine

Chant d'amour (IV)

Pourquoi de tes regards percer ainsi mon âme ?
Baisse, oh ! baisse tes yeux pleins d'une chaste flamme :
Baisse-les, ou je meurs.
[...]

Alphonse de Lamartine

Chant d'amour (V)

Viens, cherchons cette ombre propice
Jusqu'à l'heure où de ce séjour
Les fleurs fermeront leur calice
[...]

Alphonse de Lamartine