Portrait Olympien 9 : Héra
Alexandre-glaucos



De toutes les déesses qui vivent dans les cieux, 
de toutes ces déesses aux charmes si précieux, 
qui allient au corps pur une âme bien sereine, 
pour toutes celles-là il n’y a qu’une reine. 

Tu es de Zeus-père la femme légitime, 
mais tous ses adultères devinrent tes intimes, 
quelle cruelle ironie déesse du mariage 
,que ton mari t’offrit d’incessants cocuages. 

Pourtant de tant d’atouts la nature t’a doté, 
seul un aveugle fou pourrait nier ta beauté, 
et lorsque ton mari t’accorda ses caresses, 
les fruits de vos amours furent de grands dieux de Grêce.

Mais combien ,Ô Héra ,furent grandes tes colères, 
envers celles qui à Zeus avaient malheur de plaire,
et Io ou bien Léto ou encore Sémélé,
ont vu que leur amour à l’horreur s’est mélé.

Ô toi que l’on surnomme Héra aux yeux de vache,
qui devant tes fureurs n’aurait pas l’air d’un lâche,
qui face à ta grandeur saurait bien s’imposer,
lorsque l’on sait qu’à Zeus tu osais t’opposer ?

Incomparable Héra ,moins déesse que femme,
liée comme tant d’autres à un mari infâme,
mais qui décélerait une once de faiblesse,
au fond de tes grands yeux où plonge la noblesse ?


  


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