Poèmes de Pierre De Ronsard (107)



À la forêt de Gastine

Ô doux parler, dont l'appât doucereux

Ô Fontaine Bellerie

A Cupidon

A lui mesme

A sa lyre

A son âme

Ah longues nuicts d'hyver de ma vie bourrelles

Amour me tue, et si je ne veux dire

Amour, je ne me plains de l'orgueil endurci

Amour, tu sembles ...

Amourette

Ange divin, qui mes plaies embaume

Autre du même à la même dame

Avant le temps tes temples fleuriront

Bien que les champs, les fleuves et les lieux

Bonjour mon coeur, bonjour ma douce vie

Ce beau corail, ce marbre qui soupire

Ce jour de Mai qui a la tête peinte

Celui qui boit ...

Ces liens d'or, cette bouche vermeille

Chanson

Ciel, air et vents, plains et monts découverts

Comme on voit sur la branche au mois de may la rose

Comme un chevreuil, quand le printemps destruit

Contre Denise Sorcière

Contre les bucherons de la forest de Gastine

Dans le serein de sa jumelle flamme

Dedans des Prez je vis une Dryade

Donne moy tes presens en ces jours que la Brume

Douce Maîtresse

Elégie à Janet, peintre du roi

Epitafe de Francois Rabelais

Foufroye moy de grace ...

Ha ! que je porte et de haine et d'envie

Hinne à la Nuit

Il faut laisser maisons et vergers et jardins

J'ai pour maitresse ...

Je n'ay plus que les os, un Schelette je semble

Je ne suis seulement amoureux de Marie

Je veus lire en trois jours l'Iliade d'Homere

Je veux mourir pour tes beautés, Maîtresse

Je voudrais être Ixion et Tantale

Je voudrais bien richement jaunissant

Je vous donne des oeufs. L'oeuf en sa forme ronde

Je vous envoye un bouquet que ma main

L'an se rajeunissait en sa verte jouvence

Le boyteus mari de Vénus ...

Le Ciel ne veut, Dame, que je jouisse

Le soir qu'Amour vous fit en la salle descendre

Le vintieme d'Avril couché sur l'herbelette

Ma maîtresse est toute angelette

Maîtresse, embrasse-moi, baise-moi, serre-moi

Madrigal

Marie, à tous les coups vous me venez reprendre

Marie, baisez-moi ; non, ne me baisez pas

Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse

Marie, que je sers en trop cruel destin

Marie, qui voudrait votre beau nom tourner

Marie, vous avez la joue aussi vermeille

Marie, vous passez en taille, et en visage

Meschantes nuicts d'hyver

Mignonne, allons voir si la rose

Mon Dieu, que j'aime à baiser les beaux yeux

Ni de son chef le trésor crépelu

Ny voir flamber au point du jour les roses

Ode à Cassandre

Ode à l'Aloüette

Ode à la fièvre

Ode en dialogue des yeux et de son coeur

Ode en dialogue, l'Espérance et Ronsard

Odelette

Odelette à l'Arondelle

Odelette à sa maistresse

Odelette à une jeune maîtresse

Odelette a son bouquet

Ores l'effroi et ores l'espérance

Par un destin dedans mon coeur demeure

Petit nombril, que mon penser adore

Plût-il à Dieu n'avoir jamais tâté

Plus mille fois que nul or terrien

Pour son tombeau

Pourtant si ta maîtresse...

Pren ceste rose aimable comme toy

Quand au temple nous serons

Quand en songeant ma folâtre j'acolle

Quand je pense à ce jour, où je la vey si belle

Quand je suis tout baissé sur votre belle face

Quand je suis vingt ou trente mois

Quand je te voy seule assise à par-toy

Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle

Que tu es Cicéron ...

Qui voudra voir comme un Dieu me surmonte

Quoy mon ame, dors tu engourdie en ta masse

Si je trépasse entre tes bras, Madame

Si mille oeillets, si mille liz j'embrasse

Si seulement l'image de la chose

Soit que son or se crêpe lentement

Stances

Sur mes vingt ans, pur d'offense et de vice

Tant de fois s'appointer, tant de fois se fascher

Te regardant assise auprès de ta cousine

Tu te moques, jeune ribaude

Une beauté de quinze ans enfantine

Verson ces roses pres ce vin

Vous me distes, Maitresse, estant à la fenestre

Vu que tu es plus blanche